Kamishibaï/Un théâtre de papier

Un théâtre de papier

Le début du XXème siècle voit l’avénement au japon du kamishibai. C'est une technique de contage au moyen d'un petit castelet en bois nommé butaï. Transporté sur le large porte-bagages d'un vélo, il permet au conteur de gagner quelques sous en vendant ses friandises aux enfants prévenus par les 2 bâtons qu'il frappe l'un contre l'autre .
Puis c'est le moment des histoires. S’appuyant sur des séries d’images (à l’origine peintes à la main puis imprimées) qu’il fait défiler dans son butai, le conteur accompagne son récit d’un véritable jeu d’acteur ou d’un fond musical.
Connaissant un immense succès à travers tout le Japon entre 1930 et 1950 en comptant jusqu'à 20.000 conteurs, le kamishibai va disparaître progressivement dans les années 60 avec l’arrivée de la télévision.
En s’inscrivant dans la culture traditionnelle du Japon, le kamishibai a sensiblement influencé les auteurs et dessinateurs de mangas. Certains d'entre-eux ont notamment commenceé comme illustrateurs de planches de kamishibai avant de poursuivre dans le manga.

Exceptionnel vélo japonais avec kamishibaï sur son petit meuble à tiroirs pour friandises. Présence des vêtements, sac et claves du conteur (Années 1930-40)

Photo d'un conteur de kamishibaî et son accordéon vers 1950

Vue arrière du kamishibai

Planches de kamishibai Années 1950

Planches de kamishibai Années 1950

Le kamishibaï à l'école

Photo de presse du journal new-yorkais « Cleveland Press » datée du 6 mars 1947. Une journée dans une école maternelle de Tokyo. Au moyen d’un kamishibai, théâtre d’images en couleur, la directrice Mme Sakae Sato raconte l’Histoire de « Pierre lapin » à un groupe d’enfants âgés de 2 à 5 ans.

Kamishibai d'école (annéees 40-50)

Planches de kamishibaî (Années 1940-50)